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#la_joie_de_vivre

VIP-Blog de arcen_ciel
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  • Créé le : 02/03/2005 08:39
    Modifié : 08/01/2006 19:45

    Garçon (49 ans)
    Origine : AISNE
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    l'abbaye de saint- waast- le musée des beaux arts

    21/06/2005 01:42





    En voisine de la Cathédrale et au pied de l'ancienne cité Gallo-Romaine, nous retrouvons l'abbaye Saint-Vaast, abbaye bénédictine, fût fondée en 667 sur la colline de la Madeleine et devint le berceau de la future ville. Elle était le lieu de recueillement habituel de Saint-Vaast. Au XVIIIème siècle, la rénovation de l'abbaye fût dirigée par Dom Vigor de Briois et le cardinal de Rohan.
    Elle abrite aujourd'hui le Musée des Beaux Arts où l'on peut contempler entre autres les trésors archéologiques de la ville d'Arras, les découvertes liées à l'époque médiévale ainsi qu'un panorama complet de la peinture Française, Flamande et Hollandaise XVIIIème siècle sans compter sur la salle spécialement consacrée aux MAYS.

    L'abbaye bénédictine St Vaast fut fondée en 667 sur la colline de La Madeleine où St Vaast venait se recueillir. Rattachée à la règle bénédictine, l'abbaye fut à l'origine de la ville qui se construisit autour d'elle.

    Selon la légende, au VIème siècle, après avoir catéchisé Clovis Saint Vaast arrive à Arras. La cité croupit dans une complète incurie, l'église est en total abandon. Saint Vaast entreprend de nettoyer l'intérieur de l'église, quand soudain des habitants l'appellent à l'aide, un monstre dévore les bêtes et les gens, c'est un ours ! Suivant les indications des pauvres gens, le Saint arrive devant un ruisseau, le Crinchon. Traversant celui-ci il arrive devant l'ours et lui ordonne au nom de Dieu de quitter les lieux. Par bonheur l'ours se radoucit et passe le ruisseau. Nul ne reverra la bête.

    Tapisserie du XVème siècle où l'on peut reconnaître Saint-Vaast apprivoisant un ours sur les bords du Crinchon.


    En remerciement à Dieu, Saint Vaast, aidé par ses disciples, restaure l'église et vient se recueillir quotidiennement dans l'oratoire dressé sur la rive droite du Crinchon où s'est accompli le miracle. Saint Vaast, après un long apostolat, meurt en 540.

    Il est inhumé en son église. Un siècle plus tard, Saint Géry respecte la dernière volonté exprimée par le Saint et fait transférer les reliques de Saint Vaast de l'autre côté du Crinchon dans son oratoire. Dès lors la chapelle devient un lieu saint où viennent prier les pèlerins. Une communauté de moines ayant adopté la règle de Saint Benoît est à l'origine de l'abbaye. En 783, l'abbaye brûle, Charlemagne ordonne sa reconstruction, trois églises juxtaposées sont construites, la plus grande est Saint Vaast.

    Au 18éme siècle Dom Vigor de Briois et le cardinal de Rohan, abbé commendataire, entreprirent la rénovation et la reconstruction. L'ancienne cathédrale Notre-Dame de la Cité, étant elle-même détruite, un décret de Napoléon 1er met l'église abbatiale St Vaast à la disposition de l'Evèque d'Arras, Mgr de la Tour d'Auvergne pour en faire sa cathédrale. Épargnée par la révolution, elle fut détruite en juillet 1915. Reconstruite à l'identique, elle demeure un exemple grandiose de l'architecture religieuse classique. L'abbaye Saint-Vaast (ainsi que la cathédrale) sont alors considérées comme le plus grand ensemble d'architecture religieuse du XVIII ème en France.

    Elle abrite aujourd'hui le musée des Beaux-Arts et la médiathèque.

    Sur la photo ci-dessus, on peut apercevoir de gauche à droite : " le réfectoire des moines " " la cour du cloître " et " Un couloir "

    Enfin voici quelques salles du musée et au centre la porte de l'Abbaye.







    la maison de robespierre (17)

    21/06/2005 01:45








    eugene françois vidocq (1775-1857) (16)

    21/06/2005 01:50



    EUGENE-FRANCOIS VIDOCQ (1775 - 1857)

     

    Vidocq est né le 25 Juillet 1775 à Arras au 222, rue du Mirroir-de-Venise (aujourd'hui rue des Trois-Visages à quelques pas de la maison de Robespierre) de Nicolas Joseph François Vidocq, Boulanger de son métier et d'Henriette Françoise Vidocq née Dion, à 2 heures du matin par une nuit d'orage.

    La jeunesse de Vidocq est tumultueuse, il est décrit comme intrépide, bagarreur, rusé, très doué mais paresseux. Il fréquente assidûment les salles d'armes et devient un escrimeur redoutable. On le surnommera "le Vautrin", c'est à dire le sanglier dans le patois de l'Artois.

    A treize ans il vole des couverts en argent à ses parents. Son père l'envoi alors dans la prison des Baudets (un centre pour jeunes délinquants dirait-on aujourd'hui) où il passe dix jours mais cela ne l'assagi pas pour autant. Les punitions pleuvent mais le vaurien est incurable.

    A seize ans, il dérobe de l'argent dans la caisse familiale (10 000 de nos francs) et cherche à s'embarquer pour le Nouveau Monde. Après s'être fait duper par des escrocs, il se retrouve sans le sou à Ostende.

    Pour survivre, il devient alors saltimbanque puis déguisé en homme sauvage, il devient Monstre de foire et se doit de dévorer de la viande crue afin de jouer les anthropophages des mers du sud.

    Il ne supporte plus ce régime et entre dans une troupe de théâtre de marionnettistes duquel il est chassé pour avoir compté fleurette à la femme du patron.

    Il retourne alors à Arras après un dernier emploi de commerçant ambulant. Il implore le pardon de sa mère qui l'accueille à bras ouverts. Son père ne sait plus que faire de François.

    Le 10 Mars 1791, il s'engage dans le régiment des Bourbons où il affirme sa réputation de redoutable duelliste

    En Septembre 1792, il participe à la bataille de Valmy. Il est nommé Caporal des grenadiers. Un duel de trop le contraint de déserter son régiment et de rejoindre le 11ième Chasseur.

    En Novembre 1792, il participe à la bataille de Jemmapes et suit en avril 1793 le général Dumouriez dans le camp ennemi des Autrichiens. La situation de Dumouriez se dégradant, Vidocq rejoint alors le camp français. Le duelliste reprend donc du service au sein du 11ième chasseur qui rapidement ne veut plus de lui.

    De retour à Arras, il a 18 ans et joue les séducteurs dans sa ville natale. De séductions en duels il se retrouve à nouveau aux Baudets le 9 Janvier 1794. Il en sort le 21.

    Le 8 Août 1794, à 19 ans, il épouse Marie-Anne-Louise Chevalier qu'il croit enceinte. Il ne l'aime pas mais s'est senti contraint au mariage.

    Le ménage Vidocq bat de l'aile et une infidélité de sa femme le conduit à fuir le foyer conjugal et à réintégrer l'armée non sans avoir au préalable soutiré encore un peu d'argent à sa femme qu'il ne reverra plus qu'en 1805 pour son divorce.

    Automne 1794, Vidocq est à Bruxelles.
    Bruxelles est à l'époque, le repaire de tous les malfrats et Vidocq y vit de petites escroqueries diverses. Après l'une de ses escroqueries, les gendarmes tentent de l'appréhender mais il leur échappe après les avoir enivré, c'est sa première évasion. Après avoir été déserteur il devient maintenant recherché pour évasion.

    De 1795 à 1796, Vidocq bouge beaucoup : Bruxelles, Arras, Paris, Lille (d'où il tirera plus tard, ses souvenirs des Chauffeurs du Nord). Il y parfait sa connaissance du milieu.

    En 1795, il rejoint l'Armée roulante sous l'uniforme d'un Capitaine de hussard et sous une fausse identité (l'Armée roulante est une troupe d'escrocs déguisés en soldats qui profitent de cette apparence pour abuser les gens crédules tout en restant bien éloignés des champs de bataille). Il quittera l'Armée roulante et partira pour Paris où il arrive le 2 mars 1795 non sans avoir au préalable escroquer une riche veuve de 15 000 Francs-or.

    Il fréquente le milieu parisien mais n'arrive pas vraiment à s'y intégrer. Il quittera donc Paris et retournera dans le Nord ou il fréquentera un temps des bohémiens tziganes.

    Il quitte ces derniers pour une femme très volage qui le trompe avec un militaire. Un beau jour, Vidocq surprend les deux amants et rosse le militaire. Ce dernier porte plainte contre Vidocq qui est condamné à trois mois de prisons, c'est sa première vraie condamnation. Vidocq a 20 ans, il est emprisonné à Lille.

    Vidocq s'intègre parfaitement dans l'univers carcéral et en comprend rapidement les rouages. C'est à l'occasion de cette incarcération qu'il commettra l'erreur qui le suivra toute sa vie durant.

    Les faits sont les suivants :

    Vidocq fait connaissance avec deux condamnés pour faux : Jean-François Grouard et César Herbaux qui désirent faire évader un certain Sébastien Boitel, laboureur condamné pour avoir volé du grain pour sa famille (si les deux faussaires aident Boitel c'est uniquement dans le but d'en tirer quelque profit).

    Boitel est de santé fragile et une évasion classique (par tunnel ou par le mur) n'est pas envisageable. Selon Vidocq, c'est Herbaux qui imagine donc de faire un faux ordre de mise en liberté (certains historiens pensent plutôt à une idée de Vidocq).

    La création du faux ordre est en marche et Vidocq y participe car il possède un cachet militaire dont il se servira pour tamponner l'acte et lui donner un aspect plus officiel. Par sa participation, il signe sa condamnation pour complicité.

    Un certain flou entoure la participation de Vidocq à ce délit.

    Entre 1796 et 1799, il alternera séjours en prison et évasions, il connaîtra tour à tour les prisons de Douai, Lille, Cambrai, Bicêtre où il apprendra la savate, le bagne de Brest dont il s'évadera le 28 Février 1798 sous les tonnerres de Brest.

    En 1799, après avoir joué le marchand de Boeufs, Vidocq voyage de Cholet à Paris puis Arras, Bruxelles, Ancer puis Rotterdam où il se fait enrôler de force sur un vaisseau Hollandais.

    Après une brève carrière de marin, il sera à nouveau arrêté, transféré à Bicêtre puis au bagne de Toulon d'où il s'évadera le 6 mars 1800.

    De 1803 à 1805, il vivra du commerce de tissus avec sa mère. Il sera de nouveau arrêté puis s'évadera.

    De 1806 à 1808, il mènera vie aventureuse et fera de nouvelles tentatives commerciales.

    En 1809, il est de nouveau arrêté. Et décide d'en finir avec cette vie marginale, il offre ses services à la Police pour dépister les criminels incarcérés sous de fausses identités et le 20 juillet, il est écroué à Bicêtre où il commence son travail d'indicateur. Le 28 Octobre, il continue ses mêmes activités à la prison de La Force

    En Automne 1811 : Vidocq est chef de la Police de Sûreté. Il recrute ses agents parmi les gens du milieu. Ses bureaux sont installés Petite-rue-Sainte-Anne à Paris (aujourd'hui rue Boileau).

    1er Avril 1818 : Grâce de Vidocq pour sa condamnation pour faux par Louis XVIII.

    En 1827, Vidocq est contraint à la démission par certains hauts fonctionnaires et ouvre une manufacture de papier infalsifiable et d'encre indélébile à Saint-Mandé. Il y fait travailler d'anciens forçat (cette action inspirera le personnage du Père Madeleine à Victor Hugo dans "les Misérables"). Vidocq aura les pires ennuis avec les riverains du fait du passé de prisonniers de son personnel.

    En 1828, publication de ses Mémoires qui auront un grand succès (ses exploits sont quelque peu amplifiés mais ses mémoires restent un formidable témoignage de la société de l'époque).

    En 1832, il sera rappelé par le pouvoir et redeviendra chef de la sûreté quelque mois (on utilisera ses services pour endiguer les émeutes de Juin). D'aucuns s'accordent à dire qu'il sauva le trône de Louis-Philippe.
    Mais Vidocq devient gênant pour la le ministre en place et on le contraint à démissionner

    En 1833 Vidocq créé le "Bureau de renseignements pour le commerce" au 12, rue Cloche-Perche à Paris. C'est la première agence de détectives privés au monde.

    En 1836, il publiera les "Voleurs" suivi d'un dictionnaire de l'argot puis "les chauffeurs du Nord".

    28 Novembre 1837 : La Police, jalouse des succès de Vidocq, perquisitionne son domicile, son agence, sa papeterie et saisie ses dossiers. Vidocq est incarcéré à Ste Pélagie sous de fausses accusations. C'est un coup monté grossier et Vidocq est relaxé en triomphe.

    Le 17 Août 1842 : Vidocq est à nouveau arrêté et écroué à la conciergerie. Cette fois, on l'accuse d'escroquerie, d'usurpation de titres et d'arrestation arbitraire. Vidocq perd en correctionnel et est condamné à 5 ans de prisons et 3000 francs d'amende. Il fait appel et gagne le procès en Cour Royale.

    Le 21 Septembre 1843 : Le préfet de Police conteste la validité des lettres de grâce de Louis XVIII et interdit à Vidocq de résider à Paris mais celui-ci refuse d'obéir à cet arrêté qui n'aura pas de suite.

    Il continue son activité d'enquêtes privées jusqu'en 1847, année à laquelle il revendra son affaire.

    En 1848-1849, il côtoiera Lamartine à qui il sauvera la vie lors des révoltes de Mai 1848.

    Il décédera le 11 Mai 1857 à Paris probablement des restes du cholera contracté en 1853.


    Vidocq restera célèbre pour ses nombreuses évasions et c'est elles qui lui permettront d'acquérir une très grande notoriété auprès des truands de France. Malgré son passage de l'autre côté, il restera toujours respecté des truands et haï de la Police qui n'auront de cesse de dénoncer ses méthodes pas toujours très conventionelles. Vidocq inspirera néanmoins de nombreux personnages de littératures tels Jean Valjean, Vautrin, Rodolphe de Sombreuil ou Auguste Dupin mais il n'aura jamais la reconnaissance de la France ni même de sa ville natale (aucune place, aucune rue ni aucun square ne portant son nom !).

    2 séries TV lui seront consacrées ainsi que 5 films.






    Circuit Historique de L 'Aisne , Avenue Carnot LAON (15)

    12/06/2005 21:10

    Circuit Historique de L 'Aisne  , Avenue Carnot  LAON (15)







    la cathédrales (14)

    21/06/2005 01:39



    Plus grande construction religieuse Française au XVIIIème siècle, la Cathédrale d'Arras trône sur ses 26 mètres de large et ses 105 mètres de long. La nef, impressionnante, siège quant à elle sous une voûte figée 32 mètres plus haut ! Abbatiale de l'abbaye du Cardinal Rohan (Célébre pour son implication dans "l'affaire du collier de la Reine"), la cathédrale d'Arras fût conçue par Jean-François Labbé, architecte de Louis XV. Cet oeuvre fut poursuivie par Constant d'Ivry qui était maître d'oeuvre de l'église de la Madeleine à Paris. Les batiments abbatiaux, datant du XVIIIème siècle, ont été batis sur trois cours et trois niveaux (plan ternaire). La cathédrale, dont la construction fût fractionnée par la révolution, sera remise en chantier sur l'initiative de Napoléon 1er et inaugurée par Monseigneur de la Tour d'Auvergne en 1833. Son style gréco-romain, même s'il est dur, lui donne une luminosité et une majestuosité unique.





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